« En ayant un enfant unique, toute la famille est heureuse » ceci est un mot d’ordre lancé par la République populaire de Chine dans les années 70 pour contrôler et baisser la croissance de la population chinoise. Le contrôle des naissances a été joint à la politique du pays en 1970 lorsque la Chine avait un surpeuplement à cause duquel l’économie chinoise stagnait.
Jusqu’à maintenant, la Chine a bel et bien réussi à maîtriser l’augmentation de la population même si elle est encore un des pays les plus peuplés du monde avec 1300 millions d’habitants. Le contrôle des naissances a parfaitement rempli sa mission historique. Néanmoins, « enfant unique » est actuellement devenu une tendance dans la société chinoise surtout dans les grandes villes développées. En apportant de nouveaux problèmes, cette notion (d’avoir un enfant unique) est effectivement un enjeu à double tranchant.
Par rapport à la civilisation chinoise, il est très joyeux d’avoir quatre générations en même temps avec de nombreux enfants. En revanche, ce modèle pyramidal qui représente un dynamisme familial est exhaustivement renversé de nos jours. A la suite de la croissance des enfants uniques, un nouveau modèle « pyramide inversée » paraît. Ayant 2 paires de parents à entretenir et un enfant à élever, un couple est obligé de travailler dur et sa vie n’est plus un paradis. En Chine, pour élever un enfant de la naissance à 16ans, il dépense essentiellement 250000 euros, en plus : jusqu’à 25ans, cela demande environ 500000 euros, excepté les cas imprévisibles, comme des études à l’étranger, de graves accidents etc.… (En Chine, travailler avant le diplôme n’est pas courant) ces frais énormes tombent sur les épaules des pauvres couples. Faute de perfectibilité du système de la sécurité sociale, les couples doivent obligatoirement prévoir une somme d’argent pour faire face à toutes les éventualités. Devant ces pressions insupportables, certains couples ont choisi de vivre sans enfant. Un nouveau genre de couples « TINK » (Two income, no kids) est en voie de paraître dans la société, cependant, à cause de cela, la gérescence est donc accélérée.
Parallèlement, sous les espoirs et les investissements de toute la famille, les enfants uniques ont normalement plus de chances de réussir ; sans avoir la fratrie, ils sont plus rapides à être indépendants et pénètrent dans la relation sociale en avance.